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Compte rendu du Groupe de travail informatique national du 25 mars 2015 + fiches+synthèse des fiches DISI NORD

1 – La déclaration liminaire de la CGT pose des questions et
un problème de méthode
La CGT s’étonne des conditions de tenue de ce groupe de travail informatique. Le dialogue social toujours réaffirmé par la Direction se heurte à des contradictions qui ne sont jamais surmontées, ni même plus abordées.
Ainsi, les questions informatiques ont été au coeur des GT sur la revue des missions. La CGT s’est inquiétée à deux reprises de l’absence du Chef du SI. Il lui fût répondu qu’il était représenté… Mais lorsque est venu le moment de discuter des sujets relatifs au système d’information, la Direction a fait le constat qu’on ne pouvait le faire en son absence !
Les fiches proposées font état de sujets qui ont déjà été débattus. Certains sont présentés pour la troisième fois en l’espace de quelques mois. Surtout, ces fiches prennent de plus en plus la forme de notes d’information de l’avancée des projets de l’Administration.
Il n’y a plus de CTR pour les décisions, Il n’y a plus de relevé de discussions alors qu’ils avaient eux-mêmes été promis.
Il y a même, à présent, interdiction de discuter des fiches que l’administration nous communique comme on le constate à la DISI Nord.
La situation locale du Nord est ubuesque.
La situation nationale est inquiétante.
Que reste-t-il de l’informatique à la DGFIP ?
La question ne réside plus dans les sujets des fiches en elles-mêmes, mais de plus en plus dans les questions connexes qui sont gardées sous silence.
Ce qui nous intéresse est moins le futur régime des astreintes qu’on veut nous imposer que sa mise en conformité avec la loi européenne pour le bienêtre de ses agents. Le modèle COPERNIC est certainement le plus défavorable et contraignant pour effectuer le plus d’économies possibles.
La France a été en désaccord avec l’Europe.
Ce qui nous intéresse est moins la concentration des machines ZOS (dont vous dites vous-même vouloir vous débarrasser pour des serveurs X86) ou la modernisation des applications, que le devenir de la filière COBOL et des agents qui y sont affectés.
Ce qui nous intéresse est moins la refonte du schéma d’assistance que les difficultés quotidiennes de travail de ses agents dont les charges augmentent, et que l’organisation du travail amplifie.
Ce qui nous intéresse est moins de revenir une fois de plus sur les questions d’éditique ou du courrier égrené pour constater la surdité de l’Administration sur les propositions que la CGT ne cesse de répéter.
Ce qui nous préoccupe est l’avenir de services et de personnels qui nous paraît utile et réellement possible.
Ce qui nous intéresse est moins la concentration des MMA que la mainmise des données contenues à la DGFIP par des sociétés américaines qui sont d’ailleurs à demeure dans certains sites comme Meyzieu. La CGT s’en est inquiété par lettre ouverte mais n’a pas de réponse malgré que la gravité de la question qui a suscité des questions de la CNIL.
Ce qui nous intéresse est moins les regroupements applicatifs que les regroupements de sites avec son lot de frustrations et de misères, alors même que le modèle des DISI nous avait été « vendu » par l’Administration comme pérenne. Comment vous croire à présent ?
Ce qui nous préoccupe est aussi constitué par une réalité beaucoup plus large :
8 millions d’euros se sont « évaporés » vers la Direction Interministérielle des Systèmes d’Informations et de Communication (DISIC). La Direction de la Douane reconnaît devoir abonder le budget de la DISIC.
Personne de notre ministère ne travaillant encore en DISIC, il s’agit bien de transfert budgétaire dont nous verrons plus le premier centime.
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Article publié le 30 mars 2015.


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